C’est pas la mer à boire… 2011
Janvier 2011, du côté de Brézé (Loire) …
L’hiver, plutôt doux jusque là, semble avoir attendu que nous fassions le voyage depuis Marseille pour faire parler le froid… Sous une nuée de flocons, nous pénétrons dans l’antre du Château de Brézé où La Dive Bouteille 2012 bât déjà son plein…
C’est dans ce contexte, bien éloigné de la photo ci-dessus, que nous nous sommes délectés des prémices de ce fort joli jus, C’est pas la mer à boire 2011! Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et le liquide tant attendu est passé de cuve à bouteille sans même l’aide de quelque sulfites pour finalement rejoindre la cave du 36 cours julien en cette fin de printemps 2012…
De la fraîcheur, du fruit, des épices, de délicates notes florales, de la structure et de la longueur. Sous l’effet d’une probable vinification en macération carbonique, la puissance semble contenue derrière un jus quasi exempt de tanins. L’attaque séduit par son côté onctueux et son aromatique subtile et équilibrée. Mais derrière cette buvabilité savamment orchestrée, les chevaux tapis dans l’ombre ne demandent probablement qu’à exprimer leur fougue…
Un fort joli rouge de printemps-été qui devrait explorer la profondeur de son être à l’arrivée des premiers froids pour en ressortir au printemps suivant sans doute plus mâture. D’ici là, et si nous faisions sauter un nouveau bouchon, histoire de bien mémoriser le jus dans sa prime jeunesse?